On en parle peu, mais le déménagement est un moment clé de l'existence qui peut être très traumatisant.
Celleux qui ont choisi l'expatriation ou qui ont récemment emménagé dans leur toute nouvelle maison savent de quoi je parle : déménager n'est pas une mince affaire, en particulier lorsque l'événément s'accompagne d'un autre moment clé de l'existence (cohabitation, colocation, naissance, divorce, nouvelle carrière, etc.).
J'ai déménagé à de multiples reprises et pour de multiples raisons. Mais surtout, j'ai beaucoup été "le c.. entre deux chaises", sans véritable domicile fixe, entre les parents, le studio et l'appart du copain par exemple.
J'ai aussi quitté un appartement en pleine ville pour réemménager dans la maison familiale en Wallonie. Puis vendu cette maison familiale pour repartir à Bruxelles seule avec ma fille de 8 ans et un nombre insensé de meubles, de livres, de cadres, de fringues et de DVD de Friends.
Comme toujours, mes qualités de femme pratique sont très utiles en ces périodes d'organisation, de tri, de planification et de dérangement/rangement. Je fais les caisses plus vite que mon ombre et les déballe encore plus rapidement.
Cependant, si je me lasse inévitablement de mon lieu de vie et que j'aime repartir plus ou moins de zéro, j'ai toujours eu tendance à sous-estimer l'impact psychologique de mes déménagements.
Ainsi, lorsque j'ai réemménagé à la capitale, j'ai mis 100 km entre moi et ma tentaculaire famille, me contraignant à des aller-retour fréquents en province de Liège. Car les smalas ne comprennent pas que l'on puisse faire l'impasse sur le moindre petit événement familial.
Outre l'isolement affectif que certains de mes déménagements ont généré, j'ai également dû réorganiser ma vie quotidienne : inscription à l'école ou changement d'établissement pour ma fille, nouvelle école de danse, nouvel entourage, nouvelles activités, nouvelle domiciliation à l'administration communale, changement de service fiscal et TVA, changement d'agence bancaire (que j'ai réussi à éviter grâce au visio), changement de bureau de vote (et donc de listes), et j'en passe.
Avec le recul, je pense que cela m'aurait fait du bien d'être accompagnée durant ces déménagements. Ayant toujours tout géré plus ou moins seule, j'aurais pu planifier ces changements de vie avec l'aide d'un oeil extérieur. Cela aurait permis de me rassurer dans mon approche parfois périlleuse du changement de vie.
Forte de mon expérience de freelance semi-nomade avec des fourmis dans les jambes et de ma formation de coache, je peux vous accompagner dans ces moments charnières que sont les déménagements. Et ce, quelles que soient les circonstances qui les suscitent.
Parce qu'un nouveau départ, c'est toujours un renouveau positif. Même si c'est parfois un peu chaotique... ;-)
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